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Article summary:

1. Le youtubeur Raptor, connu pour ses positions antiféministes, a publié une vidéo de 17 minutes dans laquelle il remet en question les chiffres sur les inégalités salariales entre femmes et hommes.

2. Il reproche aux statistiques officielles de ne pas prendre en compte certains critères tels que l'expérience, la formation ou encore la nature du travail.

3. Le Raptor exagère également les confusions qui sont faites autour des chiffres et des campagnes de sensibilisation sur les inégalités salariales, sans toutefois apporter une analyse pertinente sur la question.

Article analysis:

L'article de Libération analyse une vidéo du youtubeur Raptor sur les inégalités salariales entre femmes et hommes. L'auteur de l'article souligne que le Raptor est un youtubeur aux idées proches de l'extrême droite et connu pour ses positions antiféministes. L'article examine les arguments avancés par le Raptor dans sa vidéo et les confronte à des sources officielles.

Le premier argument du Raptor est que les chiffres qui circulent sur les inégalités salariales sont détournés. Il affirme que la statistique présentée par l'Observatoire des inégalités est une comparaison globale qui ne prend pas en compte les différences de métiers, d'expérience ou de diplômes. L'auteur de l'article reconnaît que le Raptor a raison sur ce point, mais il souligne que le vidéaste exagère les confusions qui sont faites autour de ces chiffres. Il montre que l'infographie d'Alternatives économiques citée par le Raptor détaille les différents facteurs qui expliquent en partie l'écart de salaire.

Le deuxième argument du Raptor est que les statistiques officielles ne permettent pas de mesurer la discrimination. Il reproche à ces statistiques de ne pas tenir compte du temps de travail, du métier, ni du diplôme, ni de l'expérience. L'auteur de l'article montre que le ministère du Travail a publié des données qui prennent en compte ces critères et réduisent les différences de salaire entre femmes et hommes.

L'article critique également la campagne lancée par la newsletter féministe Les Glorieuses pour dénoncer les inégalités salariales. Le Raptor affirme que les femmes ne travaillent pas gratuitement à partir d'une certaine date, contrairement à ce que prétend la campagne. L'auteur de l'article montre que le pourcentage d'Eurostat est calculé à partir du revenu brut horaire moyen et ne prend pas en compte l'effet des temps partiels. Il souligne également que la militante féministe Rebecca Amsellem reconnaît qu'il s'agit d'une date symbolique qui permet de visualiser l'inégalité.

L'article de Libération est bien documenté et fournit des sources officielles pour contrer les arguments du Raptor. Cependant, il pourrait être critiqué pour sa présentation biaisée du youtubeur comme étant proche de l'extrême droite et antiféministe, ce qui pourrait influencer la perception des lecteurs sur ses arguments. De plus, l'article ne présente pas suffisamment les contre-arguments possibles au sujet des inégalités salariales entre femmes et hommes, tels que les différences dans les choix de carrière ou les interruptions de carrière liées à la maternité.